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La compassion, qu’est-ce que c’est ?

Bonheur – Spiritualité – développement personnel – Qu’est-ce que la compassion ?

La compassion consiste à observer sans jugement ni attachement, puis à laisser la place à un autre résultat. En d’autres termes, il s’agit d’un abandon et d’un lâcher-prise complet, d’une confiance totale dans l’Univers. Cela demande une humilité intérieure.

De manière générale, l’idée qui nous vient à l’esprit pour définir la compassion est : nous nous sentons désolés pour quelqu’un en lui disant : « Oh, pauvre personne, vous n’avez pas de chance, je compatis ». Dans les traditions occidentales, souvent les gens pensent de la compassion selon cette définition. Dans le dictionnaire, la compassion est définie comme une vertu par laquelle un individu est porté à percevoir ou ressentir la souffrance d’autrui, et poussé à y remédier.

Quelle est la définition bouddhique de la compassion ?

Mais, du point de vue bouddhiste, la compassion est beaucoup plus profonde que cela. Ce mot signifie : « Voir les événements, les gens, le monde, etc. tels qu’ils sont sans jugement, sans croyances. » Je trouve que cette définition donne plus de valeur au sentiment de compassion. En ressentant la compassion dans mon cœur de cette manière, je sens que je vibre à une fréquence beaucoup plus élevée.

Enfin, c’est cette même définition que nous trouvons dans le royaume spirituel. Elle permet de percevoir l’autre personne dans toute sa beauté et splendeur.

C’est là que se produit la guérison du corps, c’est là que se produit l’entrée dans le champ quantique. Une vibration cœur-mental est présente, ce qui signifie que le cœur est ouvert pour recevoir et rayonner l’amour tandis que l’ego-mental est maîtrisé pour permettre à cette vibration de se produire.

Pourquoi la pitié n’est pas une fréquence de guérison ?

Lorsque j’éprouve de la pitié pour les autres, je sens que je vibre à une fréquence très basse. Cela parce que je ressens dans mon cœur de la tristesse et de la peur. Ce n’est pas en vibrant à une fréquence basse que je sens, je peux aider une personne qui est dans la détresse. Je n’ai rien à lui donner lorsque je vibre à une basse fréquence. De même, je ne peux pas guérir et soigner avec de l’énergie à une basse fréquence.

Mon schéma de pensée de ce que l’on m’a appris depuis mon enfance, était que compatir, c’est ressentir la souffrance d’autrui. Ce mot était ancré comme une croyance en moi par cette définition. Mais la réalité de la loi universelle dit que tu ne guéris pas en sentant en toi de la douleur, mais en sentant en toi de l’amour, de la gratitude et justement de la compassion, c’est-à-dire accepter l’état d’être de la personne sans jugement. Et j’ajouterai, voir la personne dans toute sa beauté et dans toute sa splendeur comme la voit mon Être Intérieur !

En vivant dans la douleur et la souffrance des autres, il est impossible de dissiper l’obscurité dans laquelle vivent ceux qui sont autour de nous. Ainsi, pour apporter de la lumière à un autre qui est dans l’obscurité, nous devons être lumière nous-même.

Parlons de mon expérience avec la compassion.

Depuis 2018, après avoir vécu une vie très physique entre mon corps et mon mental, des soucis de santé m’ont amené sur mon voyage spiritual. Je me suis rendu compte que le mot « compassion » ne correspondait pas à ce sentiment noble qui tapissait le fond de moi. Alors j’ai cherché et cherché jusqu’au jour où je suis tombé sur cette définition tibétaine. Elle m’a procuré un grand sentiment de bien-être. Et j’ai su immédiatement que c’est ça que j’attendais comme explication. Je dois avouer que depuis peu, je travaille à vivre une vie harmonieuse avec mon Être Intérieur. C’est ce qui me permet de savoir ce qui est bon ou pas pour moi.

Lorsque j’ai obtenu cette réponse, il a bien fallu que je l’expérimente dans mon quotidien. Avant, lorsque je voyais un mendiant, je lui balançais une pièce pour me donner bonne conscience, et je disparaissais sans même lui jeter un regard.

Comment la compassion m’a permis de regarder les autres différemment ?

Lorsque j’ai choisi de chercher à m’harmoniser avec mon Être Intérieur, je me suis rendu compte qu’il fallait que j’agisse autrement. Ainsi sachant qu’il ne juge pas les mendiants, j’ai choisi de regarder les mendiants avec les yeux de ma Source afin de dissoudre tous ces sentiments négatifs en moi. Je ne voulais plus lui lancer une pièce et disparaître.

Après avoir médité longuement sur le sujet, un jour, j’ai lu un truc sur Jésus. Contrairement à ce que les prêtres de mon enfance m’ont appris, Jésus ne se mettait pas à la place des personnes malades qui étaient assises devant lui. Mais plutôt qu’il s’était entraîné à voir les personnes dans tout leur bien-être. Pour Jésus, la maladie était une illusion du mental. Jésus avait appris à se séparer de la réalité physique pour se donner la possibilité de voir les personnes dans toute leur divinité.

C’est pour cela que je vivais de la discorde en moi lorsque je voyais des mendiants, des pauvres et des malades. C’est parce que, lorsque je regardais une personne dans sa maladie et lorsque je regardais la même personne dans son bien-être, je pouvais sentir immédiatement que ce n’était pas la même vibration. Mon mental avec son schéma de pensée, a tendance à voir la maladie. J’éprouvais de l’empathie, alors que mon Être Intérieur voyait la même personne dans son bien-être. Cette discorde en moi venait de cette séparation entre l’opinion de mon Être Intérieur et de celle de mon Mental. Mon mental voyait la chose comme je l’ai entraîné à voir dans l’empathie. En revanche, mon Être Intérieur, qui est amour inconditionnel, voit la personne dans son bien-être.

Pourquoi la loi de l’attraction est implacable ! Elle nous donne ce que nous sommes ?

Maintenant que je comprends mieux l’état d’esprit de Jésus, je voudrais maintenant me réfère à la loi de l’attraction. Jésus ou pas, la loi est valable pour tout le monde. Si Jésus avait vu la maladie de ses patients, au lieu de guérir, il aurait créé plus de malades.

Pourquoi cela ? Comme dit Wallace D Wattles, La pensée de la Vérité, est qu’il n’y a aucune maladie. Il n’y a qu’apparence de maladie. La vérité, c’est qu’il n’y a que la santé ! Et il a aussi ajouté que La médecine en tant que science de la maladie a augmenté la maladie. Certaines religions, en tant que science de la connaissance du péché, ont favorisé le péché. Et enfin, les sciences économiques en tant qu’étude de la pauvreté, rempliront le monde de misères et de désirs insatisfaits.

Le processus de la vie est doté de perfection et toute vie existe par choix. Il n’est pas approprié pour moi ni d’interférer avec le choix des autres, ni de le remettre en cause.

S’il n’y avait plus de maladies, la carrière d’un médecin se terminerait demain. S’il n’y avait plus de guerres, la carrière d’un artisan de la paix se terminerait demain. Nous avons donc besoin de toutes ces personnes pour aider ceux qui sont déconnectés de leur pouvoir naturel à trouver en eux le bien-être. Nous avons tous intérêt à laisser se poursuivre la partie. Même si nous disons tous que nous aimerions résoudre tous les problèmes du monde. Mais nous ne pourrons jamais résoudre tous les problèmes, sinon il ne nous resterait plus rien à faire.

Pourquoi la compassion est la solution, développer l’amour inconditionnel ?

Mais, avec cette conscience de compassion, j’ai choisi de vivre selon cette vérité avec laquelle je suis en harmonie. Lorsque je vois un mendiant, au lieu de faire comme je faisais autrefois, je m’entraîne chaque fois à regarder la personne dans les yeux et à la voir dans toute son abondance financière. Et crois-moi ou pas, je me sens bien. Et non seulement, je me sens bien, la personne me sourit. Je me sens si bien lorsque je lui donne de mon amour. Et à chaque fois, lorsque je vois son sourire, j’ai des frissons. C’est ainsi que j’ai pu, au fil du temps, développer en moi l’amour inconditionnel.

J’ai encore mon mental qui essaie de me tirer vers le bas avec un dialogue moralisateur. Mais comme j’aime bien mon mental, je sais que tôt ou tard, il s’harmonisera avec ma conscience.

L’athlète peut lire des livres et des leçons sur l’entraînement physique toute sa vie. Mais s’il ne commence pas pour se donner de la force par un travail réel, il ne recevra jamais de force. Il finira par obtenir exactement ce qu’il donne, mais il devra d’abord donner. C’est exactement la même chose pour nous ; nous obtenons exactement ce que nous donnons. Mais il faudra d’abord donner quelque chose. Ainsi, il nous reviendra alors à plusieurs reprises, et le don est simplement un processus mental. Les pensées sont des causes et les conditions des effets. Par conséquent, en donnant authentiquement des pensées d’amour, de courage, d’inspiration, de santé ou de l’aide de toute sorte, ce sont des causes qui permettront leur effet.

Conclusion.

Voici le secret du pouvoir, et de la maîtrise. Si je veux être au service des autres et leur apporter de la valeur, je ne peux pas être utile sans être fort. Je dois apaiser mes sens, attendre l’inspiration de mon Être Intérieur. Et lorsque je suis dans ma réalité physique, je dois percevoir les choses et les gens autrement. Puis je dois contempler les multiples opportunités auxquelles j’ai accès spirituellement. Et je fais des choix qui me font le plus de bien ! Je prends beaucoup de plaisir à travailler ma conscience !